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La vie d’instructeur de plongée : dans les coulisses

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passe réellement lors d’un cours PADI Open Water ? Bien sûr, vous voyez les photos impeccables de plongeurs heureux faisant des signes OK parfaits, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Si vous envisagez de devenir instructeur de plongée, lisez la suite, car je vais vous donner tous les détails !


Ma réalité du matin


Après mon café de 6h05, pendant que mes élèves dorment encore, je suis déjà au centre de plongée, jonglant entre les vérifications du matériel et l’éternel défi d’éviter de renverser mon deuxième café sur leurs formulaires. Ce matin, je me prépare mentalement à expliquer à mes élèves Open Water que vider son masque en dérivant, c’est à peu près la même chose que de le faire en piscine.


Ma checklist matinale ressemble à quelque chose comme ça :

  • Essayer de déchiffrer mon propre gribouillage dans les notes d’hier

  • Préparer des plans de secours de A à Z, parce que l’océan adore me prouver que j’ai tort.

  • Ne pas oublier "le bon masque bleu", celui que mon élève adore comme si c'était un talisman magique… alors qu’il est exactement identique au masque noir qu’il a essayé juste avant.


La piscine à Purple Dive Penida
Se préparer pour une journée avec cette vue !

La piscine : mon entraînement quotidien


Laissez-moi vous parler des sessions en piscine – c’est essentiellement du théâtre sous-marin où je suis à la fois metteur en scène, superviseur de sécurité et, parfois, élément comique.

Les choses qu’on ne vous dit pas lors de la formation d’instructeur :

  • Vous développerez des réflexes de ninja pour esquiver les projectiles de morve sous l’eau.

  • Vos expressions faciales deviendront un véritable exercice olympique lorsque vous tenterez de faire passer le message "ne touche pas à mon détendeur" sans parler.

  • Vous maîtriserez l’art de la traduction simultanée entre "vrai signal de plongée" et "ce que ce geste était censé vouloir dire".

  • Vous serez capable d’enchaîner tous les exercices du cours les yeux fermés… littéralement.



Confessions en eau libre


C'est là que les choses deviennent sérieuses. Vous voyez ces démonstrations de compétences parfaites dans les vidéos de formation ? Eh bien, ça ne se passe pas toujours comme ça. Parfois, l’océan trouve un moyen de vous rappeler qui est le vrai patron là-dessous (et ce n’est pas vous).


Quelques situations typiques lors des plongées de formation Open Water :

  • Garder son sérieux quand un élève pointe avec excitation un rocher, persuadé que c’est un poisson.

  • Avoir un moment de panique de deux secondes en réalisant que vous avez mal compté et qu’il vous manque un élève… qui est juste derrière vous, un peu plus haut.

  • Ressentir la joie de voir les élèves tomber amoureux de la plongée, mêlée à la terreur de les voir poursuivre ce "mignon" poisson-lion.

  • Devenir un expert en l’art de dire poliment "ne touche pas à ça" dans douze langues différentes.


Plongée Open Water Manta Point à Nusa Penida


La réalité de la paperasse


Personne ne vous dit, pendant la formation d’instructeur, que vous allez devenir inséparable de votre ardoise étanche et risquer une tendinite à force de remplir des carnets de plongée. Ma routine du soir inclut désormais le déchiffrage de mes hiéroglyphes sous-marins et la tentative de me souvenir si ce gribouillis signifie "excellente flottabilité" ou "doit travailler ses entrées".


Pourquoi je ne changerais ça pour rien au monde


Mais voilà, à chaque fois que je vois le visage d’un élève s’illuminer après sa première plongée réussie, ou que quelqu’un passe de "je n’y arriverai jamais" à "on peut y retourner quand ?", je me souviens pourquoi j’aime ce métier. Même avec les réveils à 6 heures du matin, la paperasse et les moments de comédie sous-marine.



Le code secret des instructeurs


Dans l’industrie de la plongée, nous avons un accord tacite : peu importe le chaos en coulisses, on garde notre calme. Que l’on soit en train de nager discrètement après une palme à la dérive ou d’expliquer pourquoi il ne faut pas caresser ce "mignon" poisson-lion, on reste impassible. Enfin… la plupart du temps. Un de mes instructeurs m’a dit un jour : "ce qui compte en plongée, c’est d’avoir l’air cool", et quand mes élèves me regardent comme si j’étais un Jedi sous-marin avec une vision bionique et une flottabilité parfaite, je vois que je suis l'incarnation du cool sous-marin !


Si vous êtes prêt à devenir instructeur de plongée, vous serez, vous aussi, lié par ce code secret !


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