Nos anciens élèves : Jonas
- Purple Dive
- il y a 5 jours
- 3 min de lecture
D'où viens-tu et comment as-tu commencé la plongée ?
Je suis Jonas, 52 ans, originaire de Suède. J’ai pensé à la plongée pendant de nombreuses années sans jamais vraiment me lancer. Mais lorsque j’étais à Bali en 2020, j’ai finalement passé mon cours Open Water.
Qu'est-ce qui t'a poussé à te lancer dans le cours de Divemaster ?
Après mon Open Water, je me suis dit que je ferais un ou deux jours de plongée par an pendant mes vacances. Puis, à l'été 2023, un instructeur sur Koh Samui m'a convaincu de passer mon Advanced. En le faisant, j'ai décidé de me lancer dans le Divemaster. J’ai adoré sortir en bateau trois jours de suite, plonger et me détendre sous le soleil entre les plongées. À ce moment-là, ce mode de vie me semblait bien plus attrayant que la vie de bureau chez moi. Je me suis dit que devenir Divemaster ouvrirait au moins la porte au monde professionnel de la plongée. J’avais envie de voir la plongée "dans les coulisses" plutôt qu'avec les yeux d'un touriste, tout en améliorant mes compétences autant que le permettrait la durée d'un cours de DM.
Quel a été ton moment préféré ou le point fort de ta formation ?
Le meilleur aspect a été cette montée progressive en compétences et en confiance. Pour citer quelques moments marquants : la première fois que j’ai effectué un palier de sécurité en autonomie avec un plongeur en manque d’air pendant que le guide continuait la plongée avec un autre invité. La première fois que j’ai encadré un Discover Scuba sous supervision, tout en menant la plongée au lieu de fermer la marche (pour référence, c’était à mi-parcours de mon DM, lors de ma 28e plongée avec Purple). La première fois que j’ai pu aider un plongeur en lui ajoutant des poids sur la sangle de son bloc, simplement en observant son équilibre. Et la première fois que j’ai dû gérer un masque dont la sangle s’était détachée en pleine plongée.

Quel a été ton plus grand défi et comment l’équipe t’a aidé à le surmonter ?
Lire l’Encyclopédie de la plongée récréative, parcourir le manuel de l’instructeur (du moins la partie concernant le Divemaster) et terminer l’e-learning avant d’arriver à Nusa Penida est mon principal conseil. En me basant sur ces lectures, j’avais dressé une liste des sujets que j’aurais besoin de mieux comprendre au-delà de la théorie. Tout ce que j’avais noté a été abordé, comme l’utilisation du RDP ou le démontage d’un détendeur pour voir son fonctionnement interne. Certains points faisaient partie du programme, d’autres non, mais il ne faut jamais hésiter à poser des questions. Trois éléments de ma liste me préoccupaient particulièrement : le projet de cartographie, l’échange d’équipement en immersion et la navigation sous-marine. Finalement, l’échange d’équipement s’est avéré moins intimidant que prévu, mais... ! Si tu ne te sens pas encore totalement à l’aise sous l’eau, passe plus de temps en immersion jusqu’à ce que la confiance s’installe. Concernant la cartographie, ma carte n’était probablement pas la meilleure de l’histoire, mais pour moi, ce projet était directement lié à la navigation sous-marine. Or, la navigation sous-marine était justement un point que je voulais vraiment améliorer pour être capable de guider une plongée en toute confiance. Pas seulement en suivant des lignes réciproques avec la boussole, mais en étant capable de savoir exactement où je me trouve en utilisant à la fois les repères visuels et la boussole. À la fin de mon DM, j’avais dirigé 24 plongées.
Où travailles-tu actuellement et quel est ton rôle ?
Je suis retourné à mon travail de bureau, mais je vais passer six mois en Grèce, à seulement 50 km de la mer Égée. Mon objectif est de plonger autant que possible et, si l’opportunité se présente, de travailler bénévolement pour acquérir plus d’expérience. Après la Grèce, qui sait ?
En quoi ta formation chez Purple Dive t’a aidé ou préparé à travailler comme professionnel de la plongée ?
Cela reste encore à voir, mais si je devais résumer mon apprentissage en un mot, ce serait "confiance". Je me sens assez confiant pour me considérer comme un professionnel capable d’encadrer une plongée. Grâce à cette formation, j’ai ouvert la porte au monde professionnel de la plongée.
Quelle est ta meilleure plongée à ce jour ?
Ma meilleure plongée a été une plongée dérivante dans un courant moyen à fort, aux côtés d’un Course Director, d’un instructeur IDC Staff et d’un instructeur. Le simple fait d’avoir pu garder le rythme avec eux – c’est-à-dire rester près du récif et avancer lentement sans me laisser emporter par le courant – a été une sensation incroyable.
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